Novus est un forum de roleplay RPG semi-dirigé avec Maître du Jeu MJ et basé sur un univers fantastique inventé, inspiré de références comme Charmed, Da Vinci Code, Supernatural, etc... |
| | 11- Fondation Louis Vuitton (Paris) | |
| |
Le Créateur Admin
| Jeu 11 Juin - 20:31 | |
| La Fondation Louis Vuitton a pour objectif de promouvoir l’art et la culture et de pérenniser les actions de mécénat engagées depuis 1990 par le groupe.
Dernière édition par Le Créateur le Sam 7 Avr - 21:20, édité 3 fois |
| | | Liam O'Connor
Dossier de renseignement Nationalité: France Don/Rune: Téléportation Allégeance: Inconnue
| Jeu 11 Juin - 21:14 | |
| Après quelques téléportations sur les toits de Paris et une vingtaine de minutes, me voilà dans la Fondation Louis Vuitton. La caverne d'Ali Baba. Des dizaines d’œuvres de maîtres en tous genres. J'en repère une demi-douzaine que j'aimerai récupérer. Pour des acheteurs ou moi-même. Mais une seule m'intéresse réellement.
Déguisé en badaud lambda qui n'a pas su quoi faire d'autre de son après-midi, je flâne dans les galeries jusque tomber sur mon radeau de la méduse irlandais. Je porte une paire de lunettes de soleil rondes, une écharpe tout à fait bobo, une fausse barbe longue de hipster, assortie à ma chemise à carreaux de bûcheron. L'air blasé, je jette un œil à chaque toile comme si rien ne pouvait être moins intéressant. J'accorde plus ou moins d'importance à chacune, au hasard, et ne m'arrête qu'une minute ou deux devant le tableau de maître O'Connor. Je ne tiens pas à attirer le regard des vigiles.
En réalité, j'observe les systèmes de sécurité. Discrètement, derrière mes verres fumés, j'observe et cherche dans ce qui m'entoure comment sont protégées les œuvres. Alarmes, ou câbles signalant leur présence ailleurs dans le bâtiment. Caméras. Routine des gardiens. L'avantage de ce bâtiment hyper moderne sera sans doute les nombreuses barres de fer et poutres près du plafond qui me permettront de m'y accrocher sans toucher le sol. Il y a toujours une alarme au sol, quand des pièces de cette valeur sont exposées. Croyez-moi, c'est l'expérience qui parle.
Dernière édition par Liam O'Connor le Jeu 11 Juin - 21:53, édité 1 fois |
| | | Lui Maître du Jeu
| Jeu 11 Juin - 21:45 | |
| Vous avez l'oeil fin. Bon, il faut dire que les systèmes de sécurité ne sont pas forcément très camouflés. La Fondation mise sur la dissuasion.
La salle qui vous intéresse dispose de 3 caméras qui enregistrent l'intégralité de l'espace de la pièce. Les tableaux sont tous câblés avec de l'acier, un système d'accroche solide.
Les plaintes des murs sont dotées de capteurs, qui, comme vous le pensiez, permettent de détecter les mouvements exercés sur le sol.
Concernant les gardiens, manque de pot, une cabine de surveillance se situe à l'entrée de la salle... Elle est inoccupée en ce moment même. Il n'en sera peut-être pas de même une fois le musée fermé.
Il va falloir être habile et ingénieux, mais vous êtes l'Epine, non ?
|
| | | Liam O'Connor
Dossier de renseignement Nationalité: France Don/Rune: Téléportation Allégeance: Inconnue
| Jeu 11 Juin - 22:43 | |
| Putain de capteurs au sol. Va encore falloir que je joue les singes. Non mais sérieux, ce serait trop demander, un peu de négligence ? Un garde qui fait pas son boulot ? Ou au moins qu'il le fasse mal ? Bon, du calme, prenons un problème à la fois.
Pour les câbles d'acier, une simple pince monseigneur devrait faire l'affaire. Je pourrai également découper la toile, mais j'aimerai récupérer le cadre. On ne sait jamais quelle information il peut contenir. Pourquoi je ne me téléporte tout simplement pas avec ? Et bien parce qu'il faudrait que j'emporte tout ce qu'il touche. Donc les câbles. Et le plâtre dans lequel ils sont fixés. Et plus j'emporte du poids, plus le "saut" est risqué. J'ai une longue balafre le long du bras gauche qui vous le prouverait. Mais je vous raconterai ça une autre fois.
Donc voilà pour les câbles. Pour les caméras je pourrai "sauter" de poutre en poutre pour me retrouver au dessus de chacune, en dehors de leurs champs de vision. Une simple bombe de peinture suffira à les masquer. Un de mes personnages a également un contact hackeur. Mais il est cher, et moins de personnes sont impliquées, mieux ça vaut. Un baudrier et une corde me permettront de descendre jusqu'au tableau sans toucher le sol. Reste le problème du gardien.
Si je prenais le temps de revenir de les observer, je pourrai apprendre leurs habitudes. Savoir quand est la relève. S'il est possible de verser un petit "quelque chose" dans leur thermos de café. Mais la flemme. On emploiera la manière forte. La seringue de tranquillisant. Si je me téléporte de l'extérieur directement dans sa cabine, accroupi et dissimulé par le mur sous la fenêtre, on ne saura jamais comment je suis entré. Je n'aurai qu'à passer ensuite de caméra en caméra pour les aveugler. Ou alors, je commence par la caméra qui pointe vers la cabine, afin d'éviter qu'elle ne me filme. Même si le garde est réveillé à l'heure où je passerai, la surprise de voir son écran de contrôle virer au noir devrait me donner le temps de me téléporter dans son dos et de lui administrer le produit avant qu'il ne donne l'alerte.
Je devrai ensuite être tranquille pour le reste de mon plan. Il ne me reste plus qu'à vérifier la sécurité extérieure. Je décide de rester flâner encore un peu, histoire de voir si je peux en apprendre un peu plus. Je sortirai me promener autour du bâtiment ensuite pour dénicher si d'autres caméras ou alarmes sont présentes. Puis je rentrerai me préparer pour la suite. |
| | | Lui Maître du Jeu
| Jeu 11 Juin - 23:35 | |
| La cabine est bien comme vous l'avez décrite. Un poste de contrôle vitré, dans lequel sont alignés plusieurs écrans reprenant des caméras des différentes pièces du musée.
Vous ne pourrez pas observer les allées et venues des gardiens. Pour cause, ils ne sont pas présents pendant les heures d'ouverture.
L'extérieur du musée ne laisse supposer aucune mesure "supplémentaire" de sécurité, surtout pour quelqu'un ayant la capacité de se téléporter. Vous remarquez juste des emplacements de stationnement réservés aux autorités, pour contrer rapidement les incendies, ou permettre un déploiement tout aussi rapide des forces de l'ordre en cas de problème. |
| | | Liam O'Connor
Dossier de renseignement Nationalité: France Don/Rune: Téléportation Allégeance: Inconnue
| Ven 12 Juin - 0:26 | |
| Plus tard, 3h30 du matin.
Une ombre, plus silencieuse que la nuit elle-même se glisse dans les jardins entourant la Fondation. Habillée de noir, de sa cagoule à ses semelles de caoutchouc, en passant par ses gants et le fin sac de jogger sur son dos, la silhouette plus agile que le chat en maraude traverse rapidement les parterres de pelouse. Vous l'aurez deviné, il ne s'agit de personne d'autre que votre serviteur, dont vous pouvez admirer tout le talent. Parfois je m'épate moi-même. J'ai esquivé les quelques patrouilles rencontrées jusqu'ici avec l'aisance et la grâce du faucon fendant le vent. Avec l'élégance et la...
Une lumière ? Bordel ! Un battement de cil et me voilà dans un arbre. Ouf ! Un garde brandissant une lampe torche tourne un coin du bâtiment, et passe là où je me trouvais une seconde plus tôt. Je lui laisse le temps de s'éloigner et examine une dernière fois mon équipement. Dans mon sac à dos, une courte corde, des mousquetons délicatement enveloppés de mouchoirs afin d'éviter qu'ils ne tintent, et qui viendront s'accrocher au baudrier déjà à ma taille. A coté, la pince est solidement fixée, afin d'éviter qu'elle ne tombe.
Une ceinture munie de plusieurs petites poches, emplies de plusieurs petits objets toujours utiles. Mais je vous laisse la surprise. Deux d'entre elles contiennent néanmoins des seringues emplies d'un tranquillisant pour chevaux. Oui, bon, je sais ce que vous vous dites. Mais ce n'est pas dangereux si c'est bien dosé. A moins d'une allergie particulière. Mais avouez que ce ne serait pas de bol. Et puis merde hein, on fait bien avec ce qu'on trouve. Les vêtements sont souples, les semelles de caoutchouc amortissent les sons.
Une fois le garde passé, je retourne au sol, et me dirige en silence près du mur extérieur de l'endroit qui m'intéresse. Je jette un œil à l'intérieur. Une grande inspiration. Sous la cagoule, j'ai deux écouteurs dans les oreilles. Dans une de mes poches, j'attrape le mp3, et appuie sur play. Le son est au minimum évidemment, afin que personne d'autre que moi ne puisse l'entendre. Afin que ça ne m'empêche pas d'entendre ce qu'il se passe autour de moi également. Il s'agit simplement de motivation, vous comprenez. Tous les sens en alerte, prêt à agir au moindre imprévu, je prends un nouvelle inspiration, reste en apnée...
Un battement de paupières, et me voilà sur la charpente du building semi futuriste. Au dessus de la caméra qui m'intéresse. J'attrape la bombe de peinture dans la poche latérale de mon sac à dos, tout en surveillant la cabine du garde.
Qu'il dorme ou pas, le plan reste le même. Tant qu'il ne me remarque pas, j'aspergerai l'objectif de noir, afin qu'il ne me filme pas derrière le gardien lorsque je le piquerai. Celui-ci se prendra de toute façon sa dose de tranquillisant. On ne sait jamais. Puis je m'occuperai des deux autres caméras, et nous passerons finalement au tableau. |
| | | Lui Maître du Jeu
| Sam 13 Juin - 17:16 | |
| Manque de chance. Il y a deux gardiens. Ils sont en train de discuter activement autour d'un café.
Ils sont tellement absorbés par leur discussion qu'ils ne remarquent pas votre petit manège sur la caméra.
|
| | | Liam O'Connor
Dossier de renseignement Nationalité: France Don/Rune: Téléportation Allégeance: Inconnue
| Mar 16 Juin - 23:44 | |
| Et merde ! Voilà ce qu'il se passe quand on fait les choses à moitié. En temps normal, un coup comme celui là, je l'aurai préparé sur des jours. Voir des semaines. Tout aurait été planifié dans les moindres détails. Mais je me suis laissé aller, j'ai succombé à l'envie. Résultat, me voilà ,obligé d'improviser à chaque seconde comme un véritable amateur ! Ce n'est pas que j'en sois incapable. Loin s'en faut. Après tout, si certains me nomment l’Épine dans le cul de la Loi, ce n'est pas pour des prunes. Je peux me sortir de n'importe quel guêpier. En toute modestie, évidemment. Mais j'aime le travail bien fait. Et ce n'est absolument pas ce que je suis en train de faire. Je ne suis pas censé prendre de tels risques.
Alors que je termine d'occulter la caméra pointant vers la guérite des gardiens, j'examine les solutions s'offrant à moi. Je dois absolument me débarrasser de ces gêneurs. Impossible que je passe inaperçu, suspendu au dessus du sol, suffisamment longtemps pour m'emparer de mon objectif. De même qu'ils remarqueront les caméras aveuglées sur leurs écrans de contrôle de toute façon. Heureusement, je suis un homme prévoyant, et je possède avec deux seringues de tranquillisant. Reste à trouver le meilleur moyen de leur administrer. Je pourrai me téléporter juste à coté d'eux, mais ils seraient témoins de mon don, et on ne tarderai pas à relier un homme qui se téléporte à tous les larcins de la ville. L’Épine ne serait plus alors une supposition de quelque excentrique, mais une réalité dont toute la flicaille fera sa proie préférée.
Pas moyen. Je tiens à ma tranquillité. Non le meilleur moyen serait que j'apparaisse dissimulé dans le dos du plus gros. Celui qui lui fait face ne me verrai pas jusqu'au moment ou ma main apparaîtra pour le planter dans la carotide. Le temps qu'il se remette de sa surprise, j'userai de mon extraordinaire agilité pour me jeter sur lui et l'endormir à son tour. A leur réveil, ce qu'il pourront raconter au mieux, sera qu'une sorte de ninja s'est infiltré, ils ne sauront comment. Au pire, qu'un type a surgit de nulle part. De toute façon, on mettra ça sur le compte de leur incompétence.
Bien. L'objectif de la caméra étant complètement obstrué, il est temps d'agir. Comment ? Si j'ai vraiment pensé à tout ça dans les deux secondes qu'il me fallait pour bomber la guetteuse ? Bien sûr. Vous ai-je déjà dit que je suis extraordinairement intelligent ? Mais trêve de flatteries. La scène est en place. Silence, moteur, action ! |
| | | Lui Maître du Jeu
| Ven 19 Juin - 21:59 | |
| Un vrai Ninja, l'Epine.
Vous apparaissez derrière le gardien qui tient plus du Sergent Garcia que du Larry Daley. Piqûre, il s'effondre.
Vous vous apprêtez à faire subir le même traitement à son confrère, un homme d'une trentaine d'années, chauve, barbre de trois jours, mais sa main vient bloquer votre geste.
Un bras de fer s'annonce. |
| | | Liam O'Connor
Dossier de renseignement Nationalité: France Don/Rune: Téléportation Allégeance: Inconnue
| Mar 23 Juin - 23:44 | |
| Pas de soucis pour le gros. Comme toujours, je vise juste, faisant preuve d'une habileté et d'une précision que ne renierait pas Guillaume Tell. Il s'effondre au sol, produisant un son mat et lourd. J'ai presque l'impression d'entendre ses bourrelets s'étaler en un tsunami graisseux sur le sol. Sans perdre une seconde, je m'élance sur son partenaire, l'aiguille en avant. Sa main épaisse, dans un réflexe surprenant, attrape mon poignet.
Bon alors déjà, depuis quand certains deviennent aussi rapides que moi ? Et puis j'ai toujours attaqué en premier le plus costaud. Pour éviter ce genre de situation d'abord, et pour l'effet psychologique su ses petits copains en plus. Ça fait beaucoup d'erreurs pour une seule soirée. Je ne vois que deux explications possibles. Soit j'ai été trop impatient. Négligeant. Me reposant sur mes lauriers. Bref, rouillé. Soit je ne suis pas aussi doué et... Mais non ! Impossible.
Enfin, me voilà engagé dans une lutte à mort avec un effroyable adversaire. Grand de trois mètres, musclé comme un bœuf, des braises à la place des yeux, il tente de retourner contre moi le poison qui... Comment ça j'exagère ? Bon il est peut-être un peu plus petit que moi. Et ce n'est pas du poison... Mais la prison serait un peu comme la mort, pour un être à l'esprit aussi libre que celui de votre serviteur. Bon, oui, dans la frénésie du moment, j'ai du mal à affirmer si mon adversaire est bien aussi grand que je le prétends. Mais je peux tout de même vous dire qu'il l'est plus que moi. Plus fort physiquement aussi. Et plus adepte de pugilat, également.
Aussi loin que je me souvienne, les affrontements physiques n'ont jamais été mon point fort. J'ai toujours utilisé mon cerveau et mon agilité pour me sortir des situations périlleuses. Mais ici, je n'ai pas le choix.
Pendant le très court laps de temps que dure notre échange, j'essaie de rapprocher l'aiguille de sa trachée. Mais impossible. Pire, il commence à me tordre le poignet et à le retourner contre moi. De ma main libre, j'essaie de donner un coup sur son coude, mais il n'a pas l'air de le sentir. Il essaie même de s'en saisir de celle qu'il n'utilise pas. J'évite son geste et plonge cette fois deux doigts vers ses yeux. Il a le réflexe tout naturel de reculer la tête en clignant des yeux. Je ne le touche pas, mais sa prise se desserre, et je me libère. Je roule sur le dos près du corps du gros.
S'il me parle, je ne l'entends pas, trop concentré pour l'écouter. Impossible de me téléporter tout simplement dans son dos. Il ne doit pas me voir. Impossible de fuir également sans déclencher les alarmes. Il faut à tout prix que je me débarrasse de lui. Discrètement, je retire l'aiguille utilisée pour le premier gardien de sa nuque. Sa tête étant derrière moi, l'autre n'y voit rien. Je fais mine de la sortir de ma poche, et menace à présent mon ennemi avec ce que je veux faire passer pour deux seringues pleines de potion dodo express. En réalité, je remis la vraie dans ma ceinture. La seconde n'est qu'un stylo bic. Mais je le dissimule entière dans ma main. De toute façon, il n'aura pas le temps de le voir parfaitement.
Le plan est le suivant. Je jette d'abord le bic. Une diversion. Qu'il le dévie ou non, je foncerai ensuite tête baissée sur lui. La vraie seringue vide cette fois parfaitement visible. Du moins son aiguille. Arrivée assez proche, avant de frapper, je lui lancerai la seconde également, puis glisserai entre ses jambes, profitant de sa grande taille. Entre temps, j'aurai récupéré la seringue pleine, et une fois au sol, je la lui planterai dans la cuisse. |
| | | Lui Maître du Jeu
| Mer 24 Juin - 19:40 | |
| Votre habile petit tour de jonglage de seringues porte ses fruits. L'Epine parvient à piquer l'autre gardien tombe au sol telle une pomme bien mure, à côté de son collège, et tout cela avant d'avoir pu donner l'alerte.
Jusqu'ici, tout se déroule à peu près comme prévu.
|
| | | Liam O'Connor
Dossier de renseignement Nationalité: France Don/Rune: Téléportation Allégeance: Inconnue
| Dim 12 Juil - 19:40 | |
| Haletant, penché en avant les mains sur les genoux, je jette un œil mauvais à mon adversaire, à présent étendu de tout son long. Je lui cracherai bien dessus, si ce n'était pas laisser une preuve évidente de mon passage. Saleté ! Je me redresse, et d'une main, me masse le coccyx, sur lequel je me suis reçu. Sans déconner, la prochaine fois que je décide de bosser à l'arracher, frappez moi. Après quelques secondes prises pour reprendre mon souffle, j'examine la scène, vérifiant que je ne laisse aucun indice derrière moi. Puis je retourne sur les poutres sous le plafond.
J'oblitère le champ de vision des caméras restantes avant de me positionner au dessus du tableau de toutes mes convoitises. Enfin ! J'y suis. Dans quelques instants, il sera à moi ! J'arrime fermement la corde sortie de mon sac à la poutre sous moi. Je vérifie trois fois le nœud de mon baudrier, avant de me laisser tomber lentement dans le vide. Mon bloqueur me stoppe un mètre plus bas. Léger balancement, avant de m'immobiliser, et de me laisser glisser en silence et en douceur jusque ma proie.
Aussi agile que l'araignée au bout de sa toile, j'attrape la pince monseigneur dans mon dos. C'est le moment de vérité. Lorsque je couperai le premier câble d'acier, je saurai si une alarme m'a échappé ou non. Dans tous les cas, je n'aurais que quelques secondes pour terminer mon œuvre, récupérer mon matériel, et disparaître. Je sens la sueur me couler le long du dos. J'inspire profondément... et referme les lames d'un coup sec. |
| | | Lui Maître du Jeu
| Lun 3 Aoû - 23:21 | |
| Clac.
Le lien se romp, et vos tympans avec. Il y avait bien une alarme, et vous l'avez déclenchée, malgré vos milles précautions.
Il va falloir agir vite et rentrer presto au bercail si vous ne voulez pas troquer le loft du clocher contre une cellule de la banlieue parisienne... |
| | | Liam O'Connor
Dossier de renseignement Nationalité: France Don/Rune: Téléportation Allégeance: Inconnue
| Lun 10 Aoû - 16:49 | |
| Au moment même où les lames se croisent dans un chuintement satisfaisant, Une alarme se déclenche. Et pas du genre discrète. Son rugissement est plus aiguë celui d'une gamine de six ans braillant pour ses bonbons. Par réflexe, je m'enfonce les doigts dans les oreilles, et laisse tomber la pince monseigneur au sol, déclenchant l'alarme qui y est liée. Non sans qu'elle heurte d'abord mon genou de la poignée. Et c'est lourd, ces machins. Je reste néanmoins silencieux et digne, concentré, comme en toutes circonstances.
-Bordel de putain de sa m... !
Après avoir terminé de me masser la rotule, et m'être habitué au vacarme infernal créé par les deux alarmes, je récupère mon outil et me remet au travail. Je n'ai perdu que quelques instants, mais c'est déjà trop. Les autres gardes seront là d'une minute à l'autre. Dans mes écouteurs, un nouveau morceau se lance. - Bande son:
Moins d'une minute plus tard, j'ai terminé, et le précieux tableau est finalement entre mes mains. Un grand sourire sur les lèvres, je reste une seconde à le contempler, admiratif. Et plutôt satisfait de moi-même. Pour un braquage fait à la va vite, ça s'est plutôt bien passé. Je n'ai plus qu'à remonter et dispa...
-Ne bougez plus !
Venant de la porte près de la guérite des gardiens, trois de leurs collègues font leur apparition. Ils osent pointer effrontément lampes torches et tasers sur votre talentueux serviteur. Bon, ce ne sont pas de vrais flics, je ne risque pas de décéder d'une décharge électrique. Mais ma gloire en prendrait un sacré coup si je devais me tortiller au sol nageant dans mon urine comme une carpe hors de l'eau. Déjà que j'ai été vu par cinq personnes à présent... Si l’Épine était prise au sérieux, sa réputation de voleur invisible en prendrait un sacré coup. Même si je suis cagoulé.
Il faut réfléchir vite. Hors de question de remonter la corde, je n'y arriverai jamais à temps. Pas moyen non plus de les affronter. Je les mettrai aisément hors d'état de nuire, évidemment, mais je vous ai déjà dit que je n'aimais pas spécialement me battre. Ça manque beaucoup trop d'élégance. D'un geste vif, je décroche le lien qui tenait mon baudrier à la corde. Tant pis pour le matos là haut, je vais devoir l'abandonner. De toute façon, il ne devrait rien s'y trouver qui puisse le relier à moi. J'étais préparé à cette éventualité. Le tableau sous le bras, et les deux pieds au sol, j'envisage de m'éclipser dehors. Mais encore une fois, si mon secret est dévoilé au monde, il deviendra beaucoup plus difficile d'exercer mon métier. Sans autre choix pour le moment, je décide d'effectuer un repli stratégique. Je tourne le dos à mes adversaires et court jusque la galerie suivante. Comment ça peureux ? J'ai le courage intelligent, nuance !
-Hey ! Restez là ! Hurlent-ils dans mon dos.
Comme si j'allais leur obéir. Enfin, c'est bien beau tout ça, mais comment leur échapper. Je suis bien plus agile, et mieux entraîné qu'eux. Si ce n'était pour le tableau qui me ralentit, je les aurai semé en un éclair. Mais devant me trimballer l’œuvre sous le bras, je ne parviens qu'à maintenir mes distances, tandis qu'ils me couvrent d'un feu nourri d'insultes. J'entends l'un d'eux annoncer à de vils complices, dans son talkie-walkie, la direction dans laquelle je me dirige. D'autres vont donc venir grossir leurs rangs. Pas bon. J'envisage de sauter à travers une fenêtre, mais étant donné la valeur des objets conservés dans la Fondation, elles doivent sûrement être plus épaisses que la moyenne. Hors de question qu'on me voit m'y écraser comme un moustique sur un pare-brise. Ça semble mal engagé, cette histoire. J'aurai vraiment dû prendre mon temps...
Mais au détour d'un couloir, l'un de mes poursuivants heurte une statue sur un piédestal, et celle-ci s'écroule au sol. Une troisième alarme vient se joindre au concerto de sons stridents. Ça fait mal, merde, ils peuvent pas faire attention ? Sans compter la valeur qu'avait ce buste avant de perdre ses deux bras...
-Putain mais fais gaffe, Nico ! Ça crie derrière moi. C'est déjà assez le bordel comme ça ! Tu veux nous rendre sourds ?
Et, mon génie s'exprime, plus brillant que jamais. De ma main libre, j'attrape mon mp3, et pousse le volume à fond, couvrant le bruit des alarmes autant que possible. Puis je renverse autant d'objets exposés que possible sur mon chemin. Une dizaine de sons stridents s'additionnent en une véritable symphonie. C'en est trop pour mes poursuivants, obligés de s'arrêter et de se couvrir les oreilles pour éviter d'en perdre l'usage. Même avec ma musique dans la oreilles, c'est difficile à supporter. Aussi atteins-je rapidement le premier angle me dissimulant à leur vue. Après avoir vérifié qu'aucune caméra n'était pointée dans ma direction, qu'aucun de leur collègue n'était en vue, je disparais. Me voilà dehors. Parfait ! Ne reste plus qu'à rejoindre le point d'extraction. |
| | | Lui Maître du Jeu
| Lun 17 Aoû - 1:38 | |
| Votre petite partie de cache-cache se déroule en votre faveur. Vous avez su réagir rapidement et vous approprier votre environnement.
En plus de gagner un peu d'expérience, vous parvenez à vous échapper sans problème pour rentrer dans votre repère. |
| | | Contenu sponsorisé
| | | | | 11- Fondation Louis Vuitton (Paris) | |
|
Sujets similaires | |
|
| |
|