- Je suis totalement vanné. Demain, les flics, puis je retourne a paris demander d'urgence des séances chez un psy... Je crois que ce sera mon activité principale pour quelques mois. Il y a.. des fringues qui appartenaient à ma mère.. elle a toujours été chic et moderne, si tu veux.. et la salle de bain est toute équipée.

Matrim et Rebecca étaient enfin rentrés à l'appartement du père Damodred ! Leur petite escapade dans ce bar rempli de mafieux avait été assez éprouvante pour les deux Alteris et un peu de repos était plus que mérité, surtout pour Matrim. L'utilisation de son pouvoir l'avait grandement affaibli et son énervement était plus que compréhensible. Il l'avait laissé quelques instant pour aller prendre une douche qui, elle l'espérait, lui serait réparatrice. Il l'avait laissé se servir un verre dans le bar en attendant qu'il revienne, elle avait choisi un simple verre de whisky, quelque chose de radical qui l'aiderait à combler le surplus d'émotions qu'elle avait accumulé au cours de la soirée.
Le grand blond revint plus rapidement qu'elle l'aurait pensé, lui indiquant qu'elle pouvait aller prendre une douche et emprunter des habits de sa mère.

- D'habitude les hommes prennent leurs douches avec moi quand ils doivent en prendre une...mais je suppose que chaque chose arrive en son temps ! J'y vais de ce pas !

Elle lui fit un subtil clin d’œil puis parti se doucher rapidement puis emprunta une robe de nuit courte de satin trouvée dans la grande armoire de la mère de Matrim.

*Le ramener à Paris sera facile. J'espère que la suite lui paraîtra agréable...!*

- Me revoilà ! Tu dois être épuisé, je suppose que tu veux aller dormir un peu non ?

- D'habitude les hommes prennent leurs douches avec moi quand ils doivent en prendre une...mais je suppose que chaque chose arrive en son temps ! J'y vais de ce pas !

Je pris le temps de lui sourire.. En d'autres circonstances, pourquoi pas... Mes préférences allaient clairement auprès de la gent masculine, mais je n'avais pas dénigré à l'occasion une expérience avec le sexe opposé. Seulement quand bien même j'aurai été dans cette disposition, ce soir, il y avait trop d'horreur autour de moi pour que ma libido prenne le relais. Out, le Matrim. Il était bien loin le tombeur-charmeur de paris... Enfin, a bien y réfléchir, je n’alignait de toutes façons pas les conquêtes, ce n'était pas trop mon genre.

J'étais assis dans le canapé, remuant mes pensées et mon verre de brandy. Mon père avait toujours su varier les plaisirs... Je ressentais de drôles de sentiments, perdu dans ce qui était autrefois mon chez moi. Je reconnaissais le mobilier, les éléments, tout.. Mais en même temps je m'y sentais étranger.

J'étais trop épuisé pour me lever et faire les 400 pas, mais ce n'est pas l'envie qui me manquait... J'allais voir les flics, puis rentrer à paris... Et après ? Que faire après ? Je voulais au moins savoir pourquoi mon père était mort, et qui l'avait tué, pour avoir la paix, tourner la page, passer à autre chose... C'était tellement violent, la façon dont tout m'était tombé dessus...

- Me revoilà ! Tu dois être épuisé, je suppose que tu veux aller dormir un peu non ?

Rébecca finit par revenir de sa douche et j'eus un choc en la voyant. Ma mère ressurgit telle une pensée moqueuse, et son parfum vint quelques secondes me narguer...
-tu... ça te va bien, reb... Excuse moi, je m'attendait pas à ... c'est juste que je pense à Elle...
Le brandy et la fatigue des runes faisait son effet.
-oui je crois qu'il vaudrait mieux dormir, d'un sommeil, je l'espère, sans rêve. Je me levait en m’étirant, et me débarrassait de ma chemise et de mon pantalon, ainsi que de mes chaussettes. Je lui souris, lui souhaitant bonne nuit, et fila me glisser sous la couette, me débarrassant de mon boxer au passage...

- Tu... ça te va bien, Reb... Excuse moi, je m'attendait pas à ... c'est juste que je pense à Elle...

Reb...Elle n'avait jamais eut de surnom de comme ça. Elle lui sourit également, elle comprenait ce sentiment, il lui revenait parfois lorsque, dans son grand manoir situé sur la Côte d'Azur, elle ouvrait l'armoire de sa mère et regardait ses vêtements, même son écrin à bijoux...

- Oui je crois qu'il vaudrait mieux dormir, d'un sommeil, je l'espère, sans rêve.
*Le rêve permet parfois de s'évader de la réalité...*

Elle ne le rattrapa pas, il avait vraiment besoin de se reposer. C'est au moment où il était partit de la pièce qu'elle remarqua qu'il ne lui avait pas vraiment indiqué où elle pouvait dormir. La belle se retourna alors vers le canapé.

- Bon, c'est entre toi et moi maintenant je suppose.

Elle s'allongea sur le grand sofa avant de s'endormir rapidement, épuisée de la journée rocambolesque qu'elle venait de vivre.