Le Manoir Frost, demeure cannoise luxueuse de Rebecca Frost lui servant également de base de recherches principale dans sa quête.

Rebecca rentra vers minuit dans sa luxueuse chambre d'hôtel, son rendez-vous avec le charmant Arthur De Vevey l'avait tout excité et elle serait bien incapable de s'endormir après les deux heures qu'elle avait passé avec lui. Une fois avoir passé et refermer la porte, elle écarta délicatement avec son pied les quelques sacs de vêtements qu'elle avait acheté le matin même. Elle retira son grand trench-coat noir, qu'elle n'avait d'ailleurs pas retiré de la soirée, le trench laissa place à sa robe courte de cuir noir qu'elle avait essayé juste avant de partir en trombe pour la place Napoléon afin d'être à l'heure pour son entrevue.

*Hm, ça fait quand même du bien de se poser un peu...*

La belle demoiselle se laissa tomber sur le grand lit, faisant voleter au passages quelques pétales de roses qui étaient disposés sur la couverture de satin doré. Rebecca avait toujours pensé que ce genre de fantaisie était inutile et réservée aux petits couples en voyage, elle avait réservé sa chambre toute seule et aucun homme n'était venu la visiter, la présence de pétales de roses sur son lit était tout bonnement inutile...
Elle rapprocha son sac à main près d'elle pour en sortir la tablette numérique qu'on lui avait donné, on lui avait donné un nouveau jouet et elle n'allait certainement pas se faire prier pour l'utiliser !
Elle appuya sur le bouton d'allumage et passa délicatement son index sur l'écran pour arriver sur le menu principal.

*Qu'est ce que je pourrais bien chercher avec ça pour commencer...Hm, pourquoi pas quelques infos sur le passé de la Fondation...?*

Elle tapota son doigt sur un icône semblable à une petite planète, pensant qu'il s'agissait très certainement d'un moteur de recherche et entreprit de commencer ses investigations nocturnes sur la Fondation.

Vous trouverez sur la tablette l'ensemble des informations consultables dans la partie "Allégeance" et "Contexte" du forum : l'histoire de la Fondation (brève) et des Alteris, ainsi que de la famille de Vevey.

Rebecca lu avec la plus grande des attentions l'intégralité des informations qu'elle réussi à trouver sur la Fondation grâce à la tablette tactile qu'elle avait reçu il y a peu. Elle apprit comment, XIXième siècle, l'horloger Charles de Vevey avait créé la Fondation, suite à une découverte archéologique mystérieuse à Jérusalem. Elle avait également trouvé plusieurs informations au sujet des Alteris, bien moins riches que celles concernant la Fondation, évidemment, mais la demoiselle les trouva néanmoins extrêmement intéressantes. Leur existence avait été gardée secrète par l'Eglise, qui les élevait en leur inculquant leur doctrine, Rebecca comprit très vite que c'était de l'esclavage courtois, l'Eglise les utilisait comme de vulgaires pantins pour ses véritables desseins. Ils s'émancipèrent ensuite peu à peu grâce aux Croisades, et devinrent peu à peu la bête noire des ecclésiastiques, jusqu'à être massacrés par les moissonneurs de l'Inquisition.
Elle n'en avait pas besoin d'en savoir davantage, la suite elle la connaissait étant donné qu'elle la vivait elle même. Les Alteris durent apprendre à se débrouiller eux mêmes, sans l'appui de l'Eglise, se fondant dans la masse et vivant désormais parmi les humains. Etant une Alteri elle même, Rebecca fut néanmoins touchée par l'histoire des Alteris, elle était l'une des leurs et si il y avait bien une chose qu'elle haïssait plus que tout, c'était l'injustice. Les Alteris avaient passé toute leur histoire à subir l'injustice d'un destin capricieux, la belle décidait qu'il était grand temps qu'on arrête de les tourmenter, et elle voulait être une des actrices principales de ce grand changement. Elle s'avait ce qu'elle avait à faire...

Sortant son smartphone et le posant sur son lit, à ses côtés, attendant l'appel ou le message important qu'elle était sensé recevoir et elle se leva ensuite pour partir se choisir des vêtements pour sa prochaine journée, le sommeil n'arrivait pas à la gagner, elle avait vécu tellement de choses depuis la matinée que Morphée n'arriverait absolument à rien pour cette nuit là, Rebecca se sentait capable de rester éveillée pendant encore longtemps !
Avant de partir vers la penderie, elle jeta un petit coup d’œil sur l'écran de son téléphone. Il était 2h du matin.

Rebecca se choisit un ensemble d'un blanc immaculé qui mettrait très certainement en valeur ses yeux d'un bleu glacé ainsi que sa chevelure blonde comme le blé. Elle saurait quoi mettre le lendemain ! Ne sachant plus quoi faire et ne voulant certainement pas dormir, elle choisit d'aller regarder les chaînes d'informations sur l'écran plat de la chambre d'hôtel. Elle se sortit une bouteille de vin rouge ainsi qu'un grand verre à pied puis s'installa confortablement sur son lit après avoir attrapé la télécommande à la volée.

*Bon, voyons voir les nouvelles du monde cette fois !*

Vous constatez qu'un attentat a eu lieu en Egypte. C'est la une du journal télévisé, avec les diverses informations relatives à l'activité économique.

Vous décidez d'aller vous coucher.
A votre réveil, vous aurez reçu un message, sur la tablette, vous indiquant un rendez-vous à 10h dans le Hall de l'Institut de Paris.

En allumant la télé de sa chambre sur la chaîne d'infos, Rebecca tomba nez à nez sur le visage poussiéreux d'un jeune homme brun de type caucasien, les cheveux en bataille et parsemés de grains de sables. Il était accusé d'avoir tué une dizaine de personnes dans l'effondrement d'un site de fouilles archéologique en Egypte, il avait ensuite été appréhendé par les forces de l'ordre.

*Un si beau site, il refermait certainement de sublimes secrets antiques qui ne seront jamais découverts...Quel cinglé irrespectueux !*

La suite fut moins reluisante, elle n'écouta que d'une oreille les nouvelles économiques, les connaissant déjà car elle les avaient lu le matin même sur le journal. Il n'y avait cependant rien d'autre à la télé pour retenir son attention, aucun film, aucun documentaire, nada. S'il n'y avait rien d'autre de plus intéressant à faire, autant aller se coucher ! La belle se glissa subtilement sous ses draps, attendant que le sommeil la gagne...