Dossier de renseignement

Nom :	Luscius
Prénom(s) :	Blake
Date de naissance :	09/02/1987
Sexe :	Masculin
Age :	29 ans
Nationalité :	Royaume-Uni
Domicile :	Londres (Angleterre)
Appartenance :	Magus
Don/Rune :	Ubiquité des sens.
Allégeance :	Inconnue
Expérience :	(10/300)

Apparence Physique :	D\\\'une stature moyenne (1m71) et d\\\'une corpulence plutôt svelte, Luscius passe relativement inaperçu dans la rue. Toutefois ses yeux, d\\\'un bleu intense, accrochent le regard. Sa peau porte un léger hâle qui accentue la force de son regard tout en donnant une certaine douceur à ses trait. En Europe, ou pendant ses vacances, Luscius se rase régulièrement, mais dès qu\\\'il part en expédition il laisse pousser sa barbe . De même, il ne porte pas une grande d\\\'attention à ses cheveux qu\\\'il coupe tout de même régulièrement afin de les garder courts. Ses mains, en revanche, sont toujours impeccables et ses ongles parfaitement taillés afin d\\\'être à l\\\'aise lorsqu\\\'il manipule ses patients. Sa démarche est élégante et ses gestes sont précis et posés. Luscius s\\\'habille en fonction des besoins: des vêtements efficaces et souples lorsqu\\\'il part en expédition et une tenue sobre, plus habillée, lorsqu\\\'il prend du repos en Europe.
Caractère :	Au premier abord, Luscius est d\\\'un naturel doux et prévenant, mettant à l\\\'aise les personnes qu\\\'il rencontre. En apparence posé, il est souvent prêt à aider les gens dans le besoin. Il aime écouter et réconforter ses patients afin qu\\\'ils se sentent soutenus. Mais, derrière ce masque avenant de discrétion polie et mesurée, on découvre un homme à fleur de peau , assoiffé de liberté et de nouveauté. Son hypersensibilité, parfois douloureuse, le rend impulsif et le pousse à rechercher la solitude dès que son environnement le sature. Lorsqu\\\'on le connais bien, on arrive à discerner un fond de cynisme et de mélancolie dans son humour souvent décalé.
Tics/Manies :	Lorsqu\\\'il attend ou réfléchi, il joue avec une pièce ou une bille qu\\\'il fait voyager entre ses doigts. Lorsqu\\\'il sent ses sens sur-stimulés, il chausse des lunettes noires afin de s\\\'isoler.
Histoire :	Je vins au monde au début du mois de Février de l\\\'année 1987, Sur la côte Est de l\\\'Angleterre, dans l\\\'Essex. Mon père, Andrew Blake, est le pdg de la chaîne de supermarchés \\\"Sainsbury\\\'s\\\" qui possède un empire étendu dans tout le Royaume-Uni. Ma mère, Jessica Blake, est à la tête d\\\'une agence de communication renommée qui traite avec de grandes multinationales. En résumé, la famille Blake est l\\\'une des plus riche et opulente famille du comté. J\\\'ai grandi dans l\\\'immense propriété familiale qui comprenait un manoir imposant niché au milieu de son vaste domaine. Pendant longtemps, toute mon enfance en fait, j\\\'ai cru que je ne manquais de rien. Chambre gigantesque, domestiques aux petits soins avec moi et précepteur de qualités faisaient parti de mon quotidien. Mes parents subvenaient à l\\\'ensemble de mes besoins et répondaient au moindres de mes caprices afin de compenser leur absence, tout occupés qu\\\'ils étaient par leur carrière. Ils n\\\'ont jamais fait attention à qui j\\\'étais vraiment. Pour eux j\\\'était le digne successeur de mon père à la tête de l\\\'empire Blake. Il était donc impensables pour mes parents que j\\\'aspire à autre chose et pendant bien longtemps j\\\'ai cru de même. Je me suis donc allègrement gavé de leçons en tout genre allant de l\\\'économie à la politique en passant par la logistique et les langues étrangères. Pour sois disant parfaire ma connaissance des langues, mes parents m\\\'envoyaient pour de longs séjours à l\\\'étranger en compagnie d\\\'un précepteur. Mais ces voyages m\\\'ennuyaient à mourir et je passait plus de temps à me plaindre et à faire tourner en bourrique les hôtesses qui s\\\'occupait de moi. A vrai dire j\\\'étais tellement formaté que peu de choses excitait ma curiosité et mon intérêt. Je me découvrit tout de même une passion pour le tir. Je commençait par les fléchettes avec lesquelles je pouvait m’entraîner plusieurs heures par jours. Puis, pour mes 12 ans, je me fit offrir un arc et fit installer plusieurs cibles dans le jardin. Avec l\\\'aide d\\\'une de mes nourrices, je me procurait également des couteaux de lancer. Bref, dès que j\\\'avais un moment de libre je le passer à projeter toute sortes de projectiles avec enthousiasme. A quinze ans, je fut envoyé dans l\\\'internat d\\\'un prestigieux lycée à Cambridge afin de poursuivre mes études. Mais surtout, je me devais de fonder mon réseau parmi les étudiants qui deviendraient mes futurs associés. Ainsi s\\\'écoulèrent deux années où je fis de mon mieux pour m\\\'intégrer parmi mes camarades. Mais je me berçais d\\\'illusions en me croyant à ma place dans le monde étriqué de l\\\'élite anglaise. Ma vie bascula le jour où mon don c\\\'est éveillé. C\\\'était un jour de Novembre, il pleuvait. Depuis le début de la matinée, un mal de crâne lancinant s\\\'insinuait dans ma tête. Malgré tout, j\\\'étais allé au Lycée... j\\\'aurais mieux fait de rester au lit. Vers le milieu de l\\\'après midi en plein cours, la douleur dans mon crâne explosa, me vrillant les tempes. je me suis effondré sur ma table en gémissant de douleur, en état de choc. Mes yeux ne fonctionnaient plus, j\\\'était subitement devenu aveugle. Mais ce n\\\'était pas le plus traumatisant. Le pire c\\\'était le bruit. La pluie me hurlait au oreilles comme jamais auparavant, les raclements des chaises sur le sol avaient des allures de scies à métaux et la voix des gens autour de moi me semblait avoir été amplifiée par un puissant mégaphone. Perdu dans le noir total et cet enfer sonore, je m\\\'évanouit bien vite, incapable de surmonter cette crise. je ne refis surface que le lendemain dans la matinée. J\\\'étais allongé sur un lit d\\\'hôpital, les médecins autour de moi. Je m\\\'attendais à voir mes parents, mais trop occupés par leur activités ils n\\\'arrivèrent que tard en fin de journée. Malgré leurs témoignages d\\\'affections maladroits, je sentais qu\\\'une distance s\\\'installait entre nous, à moins qu\\\'elle n\\\'est toujours existé. Dans les jours qui suivirent, les médecins me firent passer une batterie de tests afin de déterminer la cause de mon malaise. Résultat: à part une petite carence en magnésium, j\\\'avais une constitution parfaitement normale pour un jeune homme de 17 ans. Les spécialistes en conclurent que mon problème était d\\\'ordre nerveux ou psychologique. Ils s\\\'apprêtaient à me laisser sortir quand une autre crise s\\\'empara de mes sens: Au moment de quitter ma chambre, mon crâne me sembla exploser tandis qu\\\'une chape se silence s’abattit sur mes oreilles. A l\\\'inverse j\\\'eu l\\\'impression que ma peau entière était percée d\\\'aiguilles. Je ressentais chaque objet en contact avec mon corps comme un choc violent, une attaque insupportable. Je m\\\'époumonais de douleur, mais rien ne semblait sortir de ma gorge. Une nouvelle vague de souffrance m\\\'envahit quand les infirmières me continrent d\\\'urgence afin de m\\\'administrer un calmant. lorsque la seringue, censée me soulager, perça ma chair, le choc fut si intense que je sombrai à nouveau dans l\\\'inconscience. Lorsque je me suis réveillé, trois jours plus tard, j\\\'étais dans une autre chambre, mais celle-ci avait des barreaux aux fenêtres. Je restait un moment étendu sans comprendre ce qu\\\'il s\\\'était passé jusqu\\\'à ce qu\\\'une infirmière entre dans la pièce avec mon déjeuner. Elle m\\\'expliqua que, ayant été diagnostiqué atteint de délires schizophréniques, j\\\'avais été transféré d\\\'urgence dans un l\\\'asile, sur demande de mes parents. Abasourdi, je ne compris pas tout de suite ce que cela impliquait. Mais au cours des semaines qui suivirent, des soupçons s\\\'insinuèrent dans mon esprit. ils furent confirmés lors des visites qu\\\'effectuaient de moins en moins régulièrement mes parents. Je senti en parlant avec eux que leur gêne à mon égard c\\\'était transformée en honte. Sous couvert de prendre soin de mon état, ils m\\\'avaient cachés au yeux du monde et de leur connaissances. Je suis resté enfermé dans cet asile durant les trois années qui suivirent. Elles furent parmi les plus éprouvantes de ma vie. Les psychiatres et autres thérapeutes me firent subir différents traitements, souvent bidons, parfois barbares, tous plus inefficaces les uns que les autres. Les crises se succédaient malgré tout sans signe d\\\'améliorations. Je finis par m\\\'habituer au migraines annonciatrices de ces tempêtes sensorielles où mes sens échappaient à tout contrôle. Petit à petit, elles se faisaient moins violentes lorsque je me préparais au choc les yeux fermés. A force d\\\'entrainement, confiné dans ma cellule, j\\\'appris à garder la maîtrise de mes sens. Les médecins encouragés par ma \\\"rémission\\\", m\\\'autorisèrent à fréquenter les autres malades, d\\\'abord accompagné puis seul. Enfin Quelques mois après, je fut autorisé à sortir et je quittai avec soulagement cette maudite prison. Je ne pus jamais me réhabituer à mon ancienne vie. Après avoir passé plusieurs années enfermé, j\\\'avais soif de liberté et d\\\'espace. Ce quotidien, bien trop étriqué, de fils de nanti anglais me pesait. De plus j\\\'appris que mes parents avaient menti à toute mes connaissances en affirmant que j\\\'étais parti finir mon cursus à l\\\'étranger. Je me sentait trahi et renié, il m\\\'était insupportable de continuer à vivre avec eux et de servir leur idéal.Je pris donc les mesures qui s\\\'imposaient. Je fis l\\\'inventaire de mes possessions et de mes comptes en banque. Puis je récupérais mon passeport, mes papiers d\\\'identité et passait un mois à planifier discrètement mon voyage. J\\\'avais décidé de vivre à ma manière et cela commencerait par un tour du monde de 2 ans. Lorsque je fut prêt, j\\\'embarquais dans un bateau à destination de Rotterdam et laissait derrière moi mon ancienne vie. Pendant ces deux années, j\\\'ai baroudé dans la plupart des pays d\\\'Europe puis d\\\'Asie. J\\\'ai pour la première fois vu le monde dans toute sa splendeur et sa diversité. J\\\'ai goûté des plats délicieux , vu des merveilles d\\\'architecture et partagé le quotidien de nombreuses personnes. La plupart d\\\'entre eux ne possédait que peu de choses, mais ils étaient emprunt d\\\'une générosité et d\\\'une joie que je n\\\'avais jamais vu dans mon entourage. Je compris à ce moment que les plus pauvres n\\\'étaient pas forcément les plus démunis. Pendant ce voyage, j\\\'appris à affiner mon don, à décider du sens que je voulais aiguiser au dépend d\\\'un autre. C\\\'est ainsi que pour la première fois je su que mon don pouvais être une bénédiction. Chaque situation était un entrainement, et la récompense était à chaque fois différente: un panorama imprenable, une saveur exquise, une odeur parfumée, un son apaisant ... je découvrais un monde nouveau et vierge, riche d\\\'une infinité de sensations. Je fus convaincu de ce fait, lors d\\\'une nuit passée en compagnie d\\\'une indienne. Elle m\\\'initia aux joies de l\\\'amour et me transporta dans des extases encore jamais explorée. Je sorti de cette nuit, émerveillé et amoureux de la vie et de toute la gente féminine. Au bout de 2 ans, je rentrais en Angleterre. La misère et la pauvreté dans lesquelles vivaient toutes ses personnes m\\\'avaient percutées et je voulais les aider. Je me rapprochais donc de la filière humanitaire d\\\'un des hôpitaux de Londres. J\\\'eu ainsi accès, après avoir passé les examens adéquates, à une formation de kiné qui dura 5 ans. Au cours de celle-ci j\\\'appris à manipuler et soulager les muscles et les os du corps ainsi que tout un module sur les premiers secours et les injections, les médecins humanitaires se devant d\\\'être plus polyvalents. //// § CENSURE //// Aujourd\\\'hui cela fait deux ans que je passe mon temps en mission à différents endroit du globe afin d\\\'apporter un peu d\\\'aide à ceux qui en n\\\'ont le plus besoin. Bien que j\\\'ai une bonne maîtrise de mes capacités, je me pose beaucoup de questions sur leur origines sans avoir trouvé quoi que soit de tangibles.
Carnet de Bord :	A compléter régulièrement.

Luscius Blake