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Apparence Physique :

Les autres remarquent ta présence dès ton entrée dans une pièce. La prestance de ta famille forme comme une aura qui ne peut être ignorée. Tu portes toujours des vêtements de haute couture. Les tailleurs Chanel et les robes Valentino ne te quittent jamais. Les couleurs qui te vont le mieux sont le blanc, délicat et pur ainsi que le rouge, tentateur et fatal. Tu aimes t\\\'orner de parure luxueuse. Tu incarnes la grâce et l\\\'élégance due à ton rang. Ta taille élancée accentue tes courbes voluptueuses, mais loin du vulgaire. Ta démarche est altière mais déterminée. Tes hauts escarpins accentuent le rythme de tes pas. Ton éducation t\\\'a amené à te tenir toujours droite, quitte à en paraître condescendante. Tes mains sont délicates. Ta peau, parsemée de quelques grains de beauté, est aussi pâle que la haute société le souhaite. Elle en fait d\\\'autant plus ressortir tes yeux bleus à glacer le plus brave des hommes. Ces derniers, longs et fins, sont agrémentés de longs cils. Des sourcils arqués, taillés à la perfection, soulignent ton regard auquel tu apposes un maquillage qui te rend d\\\'autant plus fatal avec tes lèvres sensuelles rouge carmin. Celles-ci sont d\\\'ailleurs rehaussées de petites fossettes qui donnent plus d\\\'intensité à ton visage. Ton sourire n\\\'en est que plus charmant et si tu le veux, ou a contrario carnassier. Ton nez est fin, droit et aquilin. Ton visage porte les marques de noblesses de la bourgeoisie, il inspire le respect et la peur par sa coupe délicate mais franche. Le tout marqué par une chevelure noire comme une nuit sans lune que tu coiffes au grès de tes envies.

Caractère :

Qui es-tu Rowena ? Tu as d\\\'abord été une jeune fille pleine d\\\'entrain à qui l\\\'on a inculqué une doctrine dure est bien souvent de manière acharnée. Cela t\\\'a permis de te forger un sang-froid au sens littéral comme au figuré. Ton esprit échafaude mille et unes stratégies pour faire tomber l\\\'adversaire. Les masques, tu ne sais que trop bien les échanger. Tu peux te montrer avenante et l\\\'instant après devenir la personne la plus malavisée qui soit. La colère et la haine te rongeant les sens, tu ris sur les échecs de tes ennemis et pleurs sur les défaites que tu subis. Pour les autres, tu parais hautaine, discourtoise, méprisante... Enfin, seulement deux personnes connaissent une autre Rowena. Lilias, ta fille, qui te voit comme une mère exemplaire, brave affrontant mille périls dont elle ne peut imaginer toute l\\\'étendue, et celui qui devait être ton futur mari, Arran, qui te voyait comme la femme la plus heureuse et la plus comblée qui soit, jusqu\\\'à la mort de ton père. Ce qui a chamboulé votre vie. L\\\'une de tes plus grandes préoccupations qui est aussi maintenant l\\\'une de tes plus grandes peur sont ta fille : sa guérison ou sa perte. Tu n\\\'as que faire des autres à présent. Ils te voient égoïste, car tu ne relèverais même pas leurs existences insignifiantes. Faire confiance à quelqu\\\'un ? Tu n\\\'oses même pas l\\\'imaginer ! Qui peut-on croire dans ce monde pourri par l\\\'avarice humaine ? Tu te sers de ceux qui pensent avoir acquis ce lien précieux mais illusoire. Ce sentiment pitoyable est si facile à manipuler que ton sourire carnassier s\\\'affiche à chaque fois que l\\\'on te propose un marché. La trahison ? Tu en abuses parfois. La vie a fait de toi une personne manipulatrice et calculatrice. Ton don est ton seul moment de répit. Tu ne redeviens que pour un moment la femme qu\\\'on put connaître ta fille et son père. Juste lors de ces rares moments passés avec Lilias. Voilà ce que tu es Rowena et comment tu suivras ton chemin des plus obscurs. Ils vous ont rejeté et mis dans l\\\'ombre. Et bien alors, l\\\'ombre dévorera la lumière pour se l\\\'approprier et l\\\'utiliser à ses propres fins.

Tics/Manies :

Tu effleures tes lèvres de tes doigts lorsque tu es profondément perdue dans tes pensées. Une fois que tu as trouvé la solution, tu claques magistralement des doigts. Un rictus perfide s\\\'affiche alors sur ton sourire.

Histoire :

Personne ne connaît ton histoire. Les de Vevey ont bien voulu laisser croire au monde entier qu\\\'ils étaient les seuls et uniques ! Cette descendance était inavouée, indésirable. Un seul enfant, il est vrai... Un seul d\\\'entre eux avait été reconnu. La disgrâce planait sur Charles de Vevey. Tu as été élevé dans l\\\'ombre de cette illustre famille. Le temps a permis à ton nom de reparaître, et tel le phœnix qui renaît de ses cendres, tu reviendras dans toute ta splendeur et réduiras ton ennemi à néant. Descendante de Charles de Vevey et de sa maîtresse Lady Ivy Pathcross femme de l\\\'illustre Lord Fendarrow Pathcross. Ton arrière-grand-père avait lâchement abandonné ton arrière grand-mère de peur d\\\'amener la honte sur le nom des Vevey. Lady Ivy aurait été prête à tout abandonner pour cet homme qui avait nié les faits. Mais d\\\'aucuns savaient que Lord Fendarrow ne pouvait continuer sa descendance. Des bâtards, voilà ce que sa lignée, ta lignée était, est et sera. Lord Fendarrow prit cela comme une aubaine. Cependant, les investisseurs ayant eu vent de l\\\'affaire qui fut ébruitée, s\\\'enfuirent avec leur argent, laissant démunis les Pathcross qui durent se battre pour leurs idées et remonter à la surface. C\\\'est dans ces heures sombres que naquit ton grand-père. Les héritiers mâles se succédèrent, reprenant l\\\'affaire des Pathcross mise en main de père en fils. Vous faisiez partis des leaders dans l’ingénierie du cryptage des communications puis avec le développement des nouvelles technologies, vous avez construit un petit empire familial de portée mondiale. Votre connaissance fut reconnue par les plus grandes nations. Avant tout, tu dois savoir d\\\'où vient cette glorieuse reprise de pouvoir. Ton arrière-grand-père était un inventeur de génie. Déjà enfant, il cryptait son journal et ses courriers. Adultes, on fit appel à ses services pour crypter d\\\'important message pour la couronne. Ainsi avait-il fait sa place dans le monde. Comme il t\\\'a été expliqué, Lord Fendarrow s\\\'est vu face à un revers de fortune et c\\\'est exilé en Allemagne, là où les têtes pensantes se réunissaient. À sa mort, ton grand-père avait déjà commencé à reprendre ce que son père lui avait légué. Il continua les innovations par la technologie que lui apportait l\\\'ère industrielle. Il créa ainsi de nombreux prototypes qui furent amenés à être présentés au chancelier de la République de Weimar ainsi qu\\\'à son président. Ils s\\\'en montrèrent intéressé et prirent commande auprès de cet homme aux inventions fort avantageuses. La famille avait été déchue de son rang en Angleterre et comptait bien refaire fortune en amenant sa science dans un pays demandeur. L\\\'histoire avait déjà basculé une première fois. Ton grand-père devait fournir de meilleurs équipements. Il y travaillait sans relâche. En 1934, un homme, à qui l\\\'on donnerait le titre de Führer sous peu, s’intéressa plus en profondeur à ses travaux, fasciné par leur importance. Il l\\\'aida et le finança. Ton grand-père, heureux de la reconnaissance qu\\\'on lui offrait travailla sans relâche à un projet plus complexe. L\\\'histoire bascula une seconde fois en une moitié de siècle à peine. Là, les Pathcross se rendirent compte sur quelles atrocités ils s\\\'étaient enrichis. Malgré ce que l\\\'Angleterre leur avait fait subir, cette inhumanité avait un goût amer dans la revanche. Ton père a pu récupérer le manoir familial grâce à une fortune acquise sur le dos d\\\'exterminations barbare. Le nom des Pathcross était marqué au fer rouge d\\\'une des parties de l\\\'histoire moderne les plus sombres. Mais comme bon nombre d\\\'entreprises qui firent une envolée à cette époque, un trait fut tiré sur les erreurs passés. Tu es venue au monde en 1980 lors d\\\'une nuit où la lune, ronde et pleine, brillait de mille éclats d\\\'or. Tes premiers cris ont résonné entre les murs comme ceux de tes aïeuls bien avant toi. Un nom t\\\'a été donné pour t\\\'offrir force et courage dans ta quête de pouvoir et de revanche, car tel est ta destinée : Rowena Silya Pathcross. Tout comme tes ancêtres, tu es née avec le don du premier bâtard Pathcross. Toi Rowena, seule descendante femelle de cette dynastie, tu possèdes le pouvoir de distordre l\\\'espace dans lequel tu te trouves. Une éducation digne de ce nom te fut donnée. Les parties de chasse à courre étaient de mise. Tu sais mieux que quiconque manier un fusil de chasse. Tu as appris la danse et jouer la comédie. Jamais ta personne ne doit se retrouver inférieur à ton ennemi. Tes parents t’ont envoyé dans les plus grandes écoles privées, tu as pu effectuer tes études dans les meilleurs cursus de développement informatique. Tu as été formée pour devenir une élite et dans un autre but : reprendre la place qui est la tienne. Tu as eu l\\\'occasion de l\\\'apercevoir à plusieurs reprises lors de mondanité. On te l\\\'a inculqué dès ton plus jeune âge. Cet homme est ton ennemi. Il est la cause de la ruine passée de ta famille. Son nom est un venin sur ta langue à chaque fois que tu le prononces. Arthur de Vevey possède ce qui donnerait au nom de ta famille les éloges qui lui sont dus. Cette volonté est inscrite dans tes veines. Elle grouille dans ton sang. La première fois où tu l\\\'as rencontré, tu devais avoir environ une douzaine d\\\'années. Ton père te l\\\'avait pointé du doigt et t\\\'avais fait jurer sur le nom de ta famille de le détruire. Tu ne compris pas immédiatement pourquoi il devait en être ainsi. Tu t\\\'es approché de lui. Il te faisait dos. Tu lui as tapoté l\\\'épaule pour te présenter. Mieux valait connaître le visage de ton adversaire dans cette partie dont tu ne prendras pleinement conscience que plus tard. Tu ne lui dis que quelques mots, les suivants avant de t\\\'en retourner à tes affaires. Pour une fillette de douze ans, tu étais déjà douée d\\\'éloquence. - Arthur de Vevey ? Enchantée. Je me nomme Rowena. Rowena Silya Pathcross. Nos chemins, je suis sûre, nous amènerons à nous revoir dans d\\\'autres circonstances. **** Ta 25ème année avait été fêtée en grande pompe. Tu étais alors l\\\'une des plus diplômée de ta famille et celle qui serait à la tête d\\\'un grand empire dans peu de temps. Ton père était mourant. Tu as été élevée comme une anglaise de bonne famille, malgré ton sang-mêlé de suissesse de par ton ancêtre aux mœurs débridés et ta mère. Lui était un bel écossais à la tignasse rousse, tendre... Son regard gris, doux, caressait ta peau. Il ne vous fallut pas longtemps avant d’entamer une conversation des plus profonde. Le destin t\\\'avait permis d\\\'oublier ta rancœur et ton devoir. Un sentiment nouveau naquit en toi. L\\\'amour. Il te vint sous l\\\'un des plus beaux noms que tu aies pu connaître jusqu\\\'à lors : Arran Fraser. Une nouvelle vie s\\\'offrait à toi. Les trois années qui suivirent furent les plus belles de votre vie. Vous étiez heureux. Arran t\\\'avait permis d\\\'éloigner tous tes problèmes. Tu en avais oublié ton devoir de Pathcross. Tu menais une vie heureuse et presque normale. Ton don se manifestant dans tes pires moments. Car au fond de toi, ton éducation restait ancrée. Tu tombas enceinte en 2008. Une magnifique petite fille vint au monde. Arran et toi étiez les parents les plus heureux. Cette même année, ton passé te rattrapa. Ton père mourut. Tu devais reprendre les rennes. Ce que tu fis. Tout te revint. Mais tu préservais ta famille des plans de l\\\'entreprise familiale et de ton aversion pour les de Vevey. Tu serais celle qui mettrait fin à toute cette mascarade en les écrasant. Un soir, alors que tu rentrais dans votre manoir victorien, héritage des Pathcross, quelque chose clochait. La porte était ouverte. Tu t\\\'introduisis à pas feutré près à faire usage de ton pouvoir. Pas un bruit. Une porte à l\\\'arrière claqua bruyamment. Tu courus à perdre haleine pour ne trouver que le vide. Des pleurs d\\\'enfant résonnèrent dans la nuit vaste répercutant tous les échos de la douleur et de la tristesse. Tu gravis les marches, gardant une partie de ton sang-froid, ton instinct devinant le drame qui s\\\'était déroulé. Lilias, votre fille, avait le visage baigné de larmes. Du sang s\\\'écoulant de son front. Tu la pris dans tes bras. C\\\'est alors qu\\\'elle se mit à convulser. Prise de panique, tu créas une distorsion de l\\\'espace, un lieu où ton enfant ne pouvait pas souffrir, seulement pour quelques instants, car tu ne voulais pas la perdre. Tu voulais savoir. – Que c\\\'est-il passé mon ange ? Tes sourcils étaient froncés de tristesse. Tu avais peur de la réponse. Tu la connaissais déjà. – Ils ont pris papa ... Tu restais figée. Qui avait oser toucher à ta famille. Ta haine se réveilla, la bulle de distorsion que tu avais créé se fendit et les convulsions de ta fille reprirent. Il ne te restait plus qu\\\'une chose à faire. Appeler les urgences pour sauver la seule chose qui te restait. **** Tu sors encore d\\\'une longue journée de travail. Londres est bruyante. L\\\'air n\\\'y est pas saint. Comme tous les jours, tu te rends à l\\\'hôpital. Voilà deux ans que tu fais ce petit manège. Tu te gares dans le parking V.I.P. de l\\\'hôpital. Tu t\\\'annonces pour un énième rendez-vous avec les médecins. Comme chaque fois, tu sais qu\\\'ils n\\\'auront rien trouvé. Lilias souffre d\\\'un mal qu\\\'aucun médecin ne peut guérir. Tu restes stoïque face à leur demande d\\\'abréger les souffrances de ton enfant. Personne ne serait au courant te promettent-ils. Tu ne leur réponds plus. Tu payes puis tu montes aux étages supérieurs. Les couloirs blancs aseptisés sont parcourus de morceaux de bois pour rendre l\\\'endroit plus « chaleureux » et moins « lugubre ». Ils empestent les antiseptiques. Tu te rends devant la porte 3. Tu l\\\'ouvres tout doucement. Elle a 9 ans maintenant. Vous n\\\'êtes plus que toutes les deux. Tu ouvres alors un espace de distorsion. Lilias se réveille et te regarde de ses grands yeux gris qui te rappellent son père. Tu lui offres un large sourire qu\\\'elle te rend. Ses cheveux noirs possèdent malgré tout quelques reflets roux. Tu sais que tu ne peux lui parler que quelques instants. Avant que tu ne refermes la distorsion, elle te pose toujours la même question. – Où est papa ? C\\\'est toujours à cet instant que tu décides de refermer l\\\'espace pour ne pas lui infliger de souffrances inutiles. Tu ressors toujours en trombe, conduisant à pleine vitesse jusqu\\\'à ton manoir. Là, tu te rends dans ton salon, un verre de whisky en main, regardant dans le vague la campagne anglaise. Dans ton esprit s\\\'affiche le visage de celui qui détient selon toi la clé à tous tes problèmes. Tes yeux se plissent à la simple mention de son nom. Il détient le secret qui pourrait ramener Lilias et Arran. Cette guerre vieille de plus d\\\'un siècle, tu l\\\'achèveras. Tu en ressortiras victorieuse. Les Pathcross retrouveront leurs lettres de noblesse pendant que tu couleras les de Vevey – Je ne te laisserai pas t\\\'en sortir comme ça Arthur. Je te tuerai de mes mains si il le faut. Tu poses ton verre sur le meuble en acajou sans faire attention à laisser des marques sur celui-ci. Tu reprends ton manteau et tes clefs de voiture. Minuit sonne lorsque tu quittes ton manoir. Ta revanche est en marche. C\\\'est pied au plancher que tu penses te rendre en Écosse. À moins que...

Carnet de Bord :

-Rowena a rejoint le QG des Illuminatis et est en grande discussions sur les événements à venir.