*Au bout du couloir à droite. Ça doit être là.*

Rebecca poussa une porte de bois noir verni pour découvrir un bureau très élégant aux meubles aussi noirs que la porte. En entrant elle tomba nez à nez avec un somptueux piano à queue fermée. Qui avait mis ça là ? Et comment Arthur savait qu'elle savait jouer du piano ? Une intuition surement...Trouver un piano dans un bureau était assez surprenant mais pas forcément désagréable.
Aux côtés du piano se trouvait un beau fauteuil d'un blanc immaculé, du même blanc que le canapé situé à la gauche de l'entrée, face à une petite table basse en verre sur laquelle trônait un jeu d'échecs en marbre. Elle s'imaginait déjà en train de jouer avec le directeur à une partie endiablée dans laquelle elle jouerait les blancs, elle avait toujours préféré le camp des blancs. Ils commençaient toujours en premier.
Son bureau d'ébène noir occupait la plupart de l'espace de la pièce, sur celui-ci il y avait un pendule de Newton dont les billes étaient encore en mouvement et, aux côtés du pendule, un ordinateur portable avec le logo de la Fondation à son dos, le charmant voilier.

*Voilà mes cadeaux de bienvenue je suppose ! Un piano à queue et un ordinateur portable ! On m'a gâté !*

La belle avança doucement au milieu de la pièce, faisant claquer un peu ses talons sur le beau parquet ciré, admirant le grand et sublime lustre de cristal qui brillait au plafond. Passant derrière son bureau, elle s'assit sur son siège, ouvrant l'ordinateur portable afin de l'allumer. Peut être qu'une autre surprise l'attendait sur l'écran d'accueil ? Un premier boulot ?

Vous avez bien un message, ou plutôt un mail, envoyé très tôt ce matin (à 5h22) par Arthur de Vevey sur votre ordinateur, bien-avant votre rendez-vous avec Emilie Nahan.

Arthur de Vevey a écrit:

Bonjour Rebecca. Vous voici donc parmi nous.
Tout d'abord, excusez-moi d'avoir avorté notre réunion. Vous apprendrez vite que notre quotidien est fait d'imprévus et j'ai été forcé de me rendre en Egypte très rapidement.

Je me vois forcé de vous mettre tout de suite au travail. J'ai du laisser en suspens un dossier administratif important : le renouvellement du parc automobile de l'Institut de Paris. Il nous faut commander 30 véhicules, de type berline. Notre budget est de 1 500 000 €. Je prendrais la décision finale, bien évidemment, mais il serait bon que vous proposiez un projet d'acquisition.

Vous allez donc devoir vous lancer dans la recherche d'un véhicule rentrant dans le budget, et portant les valeurs de l'Institut de Paris.

Rebecca lu attentivement le premier travail que lui avait donné Arthur, plutôt surprise, elle ne s'attendait pas à être responsable de quelque chose d'aussi conséquent, renouveler la totalité du parc automobile de la Fondation en trouvant 30 véhicules de transport terrestre à moteur de type berline pour un modique budget de 1 500 000 €, ce n'était pas rien !

*Je vais tâcher de faire ça bien pour mon premier job ici ! Proposer deux véhicules me semble bien, il aura le choix comme ça ! Et puis ça m'occupe en attendant qu'on me trouve quelque chose à étudier ! *

La belle anthropologue se mit à l'aise sur son siège et ouvrit son moteur de recherche ainsi qu'une page vierge afin d'entreprendre la rédaction du projet d'acquisition.
Au bout d'une petite heure, Rebecca avait trouvé deux véhicules correspondant plutôt aux attentes d'Arthur, épousant bien le luxe de la Fondation.

Citation :

Projet d'acquisition :

Première proposition de véhicule : BMW Série 5 Berline.

Prix à l'unité : 39 990,01 euros.
Prix total : 1 199 700, 30 euros.
Modèle : Finition Luxury.
Couleurs à privilégier : Noire ou Chrome.
Caractéristiques : Avec ses barreaux chromés, la calandre BMW est imposante et typée. De profil, les jantes spécifiques en alliage léger 18" (ou 19" en option) à rayons multiples soulignent l’élégance de la BMW Série 5 Berline Finition Luxury. L’encadrement des vitres latérales est chromé, tout comme les inserts des poignées de porte éclairées. Sur les jupes avant et arrière, des éléments décoratifs en chrome rehaussent le design classique de la Finition Luxury. Les sorties d’échappement sont chromées, tandis que les montants centraux et les socles des rétroviseurs extérieurs sont en noir brillant. La Finition Luxury établit de nouvelles références grâce à des éléments de design de premier choix : les inserts décoratifs en bois précieux avec marqueterie, soulignés de chrome brillant pour encore plus d’exclusivité. Les selleries haut de gamme rehaussent l’atmosphère accueillante, au même titre que les seuils de portes rétro-éclairés à l’avant et à l’arrière. Signe distinctif de la Finition Luxury : la clé « Schwarz » ornée d’une application chromée.

BMW Série 5 Berline (cliquer pour dérouler).:

Citation :

Seconde proposition de véhicule : Audi A6 Berline.

Prix à l'unité : 41 300 euros.
Prix total : 1 299 000 euros.
Modèle : Ambiente 1.8 TSFI
Couleur à privilégier : Noire ou Chrome.
Caractéristiques : Une ligne d’épaules unique : elle prend naissance au niveau des phares avant et court quasiment le long des vitres jusqu’à l’extrémité arrière du hayon, conférant à l’Audi A6 une silhouette élancée pleine d’élégance. L’impression est confortée par les jantes en aluminium coulé à dix branches. Une ligne remarquable même à l’arrêt. Aucun détail n’a été laissé au hasard dans la conception de la nouvelle Audi A6 : les lamelles horizontales noir brillant de la nouvelle calandre Singleframe accentuent l’élégance qui se dégage de face avant. Chaque ligne de la nouvelle Audi A6 s’inscrit dans un ensemble, donnant à la berline un design captivant le regard. Les feux de jour à LED se fondent dans la forme générale, laissant entrevoir un caractère bien trempé. Le luxe est dans les détails, à l’image du siège réglable en option doté de la fonction ventilation et massage, ou encore des habillages en cuir fin pleine fleur brun naturel en option : tous les signes d’une distinction extrême. Le raffinement intérieur est accentué par l’habitacle spacieux offert à l’arrière. Espaces généreux et rangements, même pour les plus petits objets. Les différents niveaux et compartiments intelligemment prévus font de la conduite un vrai moment de détente. Le coffre à bagages à commande électrique en option offre un volume suffisamment accueillant quelle que soit votre destination.

Audi A6 Berline (cliquer pour dérouler).:

*Bon, les deux projets rentrent dans le budget !*

Après avoir enregistré son travail sur son ordinateur, la demoiselle s'empressa d'imprimer ce qu'elle avait fait. Elle ne savait pas vraiment si elle devait les remettre en main propre à Arthur ou les lui envoyer par E-mail. Rebecca soupira, se demandant ce qu'elle devait faire à présent, peut être arriverait-elle à trouver où envoyer les projets qu'elle avait rédigé, un petit coup de pouce qui viendrait frapper à sa porte, un collègue de travail charmant et séduisant de préférence !

Vous entendez une conversation dans le couloir.

Bruit a écrit:

Vous êtes sérieux ? J'en ai ma claque de ce genre de missions. J'ai pas signé pour ça ! La Fondation a perdu toute éthique !!

Rebecca était on ne peut plus satisfaite d'elle même, elle avait travaillé vite et bien sur le projet d'acquisition qu'Arthur lui avait demandé d'effectuer, quelque chose qui pour elle n'était pas très compliqué, juste un peu long à rédiger et pas franchement amusant pour une demoiselle jeune, dynamique et sexy qui ne cherche que le piment de l'action.

Elle referma son ordinateur après avoir imprimé son travail, regardant au passage quelques informations ou actualités sur son smartphone, faisant un tour sur quelques vidéos, flânant sur d'autres, elle en vint ensuite à poser ses yeux sur le splendide piano à queue qui se situait à quelques pas de son bureau. Curieuse et souriante, Rebecca se leva et se dirigea vers le grand instrument à cordes, passant sa main sur le clavier apparent, merveilleusement brillant. Elle avait toujours adoré le son du piano, tout comme celui du violon, mais c'était le piano qu'elle avait choisi comme instrument lorsqu'elle était enfant. Elle s'apprêtait à s'asseoir pour se mettre à jouer un de ses airs favoris lorsqu'elle entendit quelqu'un dans le couloir :

- Vous êtes sérieux ? J'en ai ma claque de ce genre de missions. J'ai pas signé pour ça ! La Fondation a perdu toute éthique !!

Ses oreilles tiltèrent comme celles d'un chat qui bougent vivement lorsqu'ils entendent un bruit suspect, la belle blonde se retourna brusquement vers sa porte entrebâillée, qu'elle n'avait pas pris soin de fermer en entrant. Elle venait à peine d'entrer dans la Fondation et d'autres secrets venaient à peine de pointer le bout de leur nez ! Alors comme ça la Fondation aurait "perdu son éthique" ? Qu'est ce que cela veut dire ?

*Arthur m'a dit qu'ici était un endroit pour tout les Alteris, un endroit où ils pourront être protégés...En quoi est-ce cet endroit pourrait perdre son éthique ?*

Délaissant le piano, elle se dirigea rapidement hors de son bureau pour aller voir elle-même de quoi il en retournait. Les personnes qui discutaient n'était pas très loin, à quelques pas à peine. Rebecca se dirigea vers eux, réajustant ses cheveux au passage.

- Excusez-moi ! Rebecca Frost, engagée ici depuis environ une heure, je travailles dans le bureau devant lequel vous discutez...Hm, votre conversation m'a intrigué, je ne voudrais pas vous déranger mais, pourriez-vous m'expliquer en quoi la Fondation a, selon vous, "perdu son éthique" ?

Alors que vous arrivez dans le couloir, vous remarquez Emilie Nahan, secrétaire d'Arthur, visiblement aux prises avec ce qui semble être un employé de la Fondation. Il s'agit d'un vieil homme brun, l'air un peu explosif. Ils ne semblent pas avoir entendu votre question.

Emilie Nahan a écrit:

Je suis désolée, Guillaume, mais tu sais comment ça fonctionne. Il faut constamment couvrir nos arrières.

Guillaume a écrit:

Et à quel prix ? Votre politique sur cette affaire me dégoute. Arthur n'est qu'un petit bourgeois procédurier qui ne maîtrise plus les conséquences de ses actes. Du temps de Pierre ça ne se serait pas passé comme ça, Emilie, et tu le sais bien.

Emilie Nahan a écrit:

Je suis désolée, Guillaume, mais tu sais comment ça fonctionne. Il faut constamment couvrir nos arrières.

Employé Guillaume a écrit:

Et à quel prix ? Votre politique sur cette affaire me dégoûte. Arthur n'est qu'un petit bourgeois procédurier qui ne maîtrise plus les conséquences de ses actes. Du temps de Pierre ça ne se serait pas passé comme ça, Emilie, et tu le sais bien.

Rebecca se retrouvait face un vieil employé qui se prenait le chou avec la secrétaire d'Arthur, ils n'avaient pas l'air de l'avoir remarqué et le vieil employé continuait de ruminer. Visiblement le dénommé Guillaume ne semblait pas apprécier Arthur et la politique qu'il menait sur la Fondation...Rebecca ne l'avait rencontré que deux fois et avait été engagée il y a à peine une heure, elle n'avait jamais eu l'occasion de voir de quoi il en retournait. De toute façon la blonde demoiselle ne voyait pas comment le directeur de la Fondation ne pouvait maîtriser les conséquences de ses actes, il lui avait parut parfaitement maître de toute son organisation. La Fondation représentait pour elle un endroit où les Alteris ne seraient plus considérés comme des monstres de foire, Arthur le lui avait expliqué et Rebecca avait été sur la même longueur d'onde que lui.
En plus de ça, la belle n'aimait pas les rouspéteurs de l'espèce de Guillaume, des conservateurs pour qui le changement est toujours mauvais, en plus de ça il l'avait complètement ignoré. Emilie n'en avait visiblement rien à faire non plus, mais Rebecca savait déjà qu'elle n'était pas sa meilleure amie...
Elle décida de revenir à la charge, réajustant son décolleté pour le rendre un peu plus plongeant, peut être que ça délierait la langue de ce Guillaume et le rendrait plus prompt à lui parler, et elle hausse le ton également.

- Rebonjour Emilie, j'espère que tout se passe bien pour vous ! Excusez moi Monsieur, mon bureau est juste en face, j'ai pu "profiter" de toute votre conversation. On dirait que vous avez quelques soucis avec Arthur, rien de grave ?

L'homme se met à rire.

Guillaume a écrit:

Une nouvelle recrue ? Ahah. Tiens donc. Ma pauvre petite demoiselle. Vous vous êtes embarqués dans un bordel pas possible. Vous m'en direz des nouvelles lorsque votre conscience professionnelle sera réduite à une peau de chargin.

Il se retourne vers Emilie.

Guillaume a écrit:

Emilie. Je vais effacer la mémoire de la vieille. C'est d'accord. Mais sache que c'est la dernière fois que vous utiliserez mes services. Et ton augmentation, tu peux te la mettre au cul !

Il part bruyamment. On entend une porte claquer. Celle de son bureau, sûrement.

Emilie a l'air quelque peut désemparée.

Employé Guillaume a écrit:

- Une nouvelle recrue ? Ahah. Tiens donc. Ma pauvre petite demoiselle. Vous vous êtes embarqués dans un bordel pas possible. Vous m'en direz des nouvelles lorsque votre conscience professionnelle sera réduite à une peau de chargin.

Guillaume éclata de rire juste avant de déclamer sa tirade, il s'apprêtait à partir juste avant de se retourner vers Emilie et lui jeter :

Employé Guillaume a écrit:

Emilie. Je pars le faire. C'est d'accord. Mais sache que c'est la dernière fois que vous utiliserez mes services. Et ton augmentation, tu peux te la mettre au cul !

*Non mais comment ose-t-il parler comme ça à Emilie ?! Je sais qu'elle à l'air un peu revêche, mais parler sur ce ton là à quelqu'un c'est intolérable !*

Il se retourna d'un geste théâtral et partit avec son air impérieux, laissant les deux femmes dans le couloir, Rebecca comme spectatrice et Emilie comme triste victime. La belle blonde s'en retourna d'ailleurs vers la secrétaire d'Arthur, la pauvre avait l'air assez choquée, la discussion avec ce vieux conservateur semblait l'avoir complètement retourné. Rebecca, qui ne pensait pas faire ça depuis qu'elle avait discuté avec Emilie une heure et demie plus tôt, s'approcha doucement de la secrétaire, adoptant un air compatissant et à la fois outrée par l'attitude de Guillaume vis-à-vis d'elle.

- Emilie...Est-ce que ça va ? J'espère qu'il ne vous a pas trop mise mal à l'aise ! Pourquoi est-ce qu'il vous criais dessus comme ça ?

Chaque détail de cette scène restera gravée dans votre mémoire, du fait, sûrement, qu'il s'agit de votre premier jour.

Emilie semble compatissante à votre remarque, l'espace d'une seconde. Mais elle a une carapace, et elle reprend bien vite son air de secrétaire sévère.

Emilie Nahan a écrit:

Allons allons, Mademoiselle Frost,
Tout ceci ne doit pas vous distraire dans votre travail.

Du reste, vous avez de quoi faire : vous partez à Londres.

Dit-elle en vous tendant un petit dossier.

Emilie Nahan a écrit:

Allons allons, Mademoiselle Frost,
Tout ceci ne doit pas vous distraire dans votre travail.

Du reste, vous avez de quoi faire : vous partez à Londres.

La secrétaire lui paraissait plus amicale à présent, Rebecca comprit en la regardant dans les yeux que sous ses airs revêches, elle était plutôt gentille et prévenante. Finalement les deux femmes s'apprécieraient peut être avec le temps...?
Emilie lui alors tendit un petit dossier dont les pages étaient reliées par une pochette brune.

*A Londres ? On m'a déjà trouvé un travail de terrain ? Génial ! Et moi qui pensait que j'aurais dû attendre un peu...J'ai l'impression d'être dans un James Bond ! Allez donne moi ce dossier Moneypenny ! *

Trop pressée de découvrir sur quoi portait son nouveau travail, la belle blonde s'empressa de prendre le dossier que lui remettait Emilie.

- A Londres ! Génial, il fait beau en plus en ce moment, si vous êtes sages je vous ramènerai un petit cadeau souvenir ! Voyons voir sur quoi portes ma mission...

Rebecca, toujours dans le couloir, ouvrit délicatement le dossier pour lire les détails de sa mission, passant doucement ses yeux sur les pages pour les lire avec attention.

Le dossier est en fait le suivi de ce qui semble être la filature d'un homme. Des photos prises incognito d'un homme, la cinquantaine, qui sort d'un immeuble, montre dans une voiture. Quelques jours plus tard, d'autres clichés, puis des informations sur son domicile, son travail,... Le dossier semble avoir été constitué sur plusieurs semaines.

A la fin, vous trouvez plusieurs rapports, frappés du sceau de l'Institut de Paris.

Le premier rapport établit clairement que l'homme en question, un certain Damodred, est menacé par les Illuminatis.

Le second rapport indique que la Fondation a tenté de prendre contact avec Damodred, pour le prévenir du danger. Néanmoins, elle n'est pas parvenue à le joindre.

Un rapport suivant indique que le contact a été établi, sous une identité factice, et qu'un rendez-vous a été fixé, à Londres, un matin, à 7h.

Le rapport qui suit est signé par Arthur. Il y indique que Damodred ne s'est jamais présenté au rendez-vous, et demande la mise en place d'une nouvelle filature. Celle-ci se concluera par un échec, la trace a été perdue.

Une note additionnelle en date de ce matin a été publiée : un jeune homme serait en train de fouiner dans les affaires de Damodred.

Un ordre de mission suit en conséquence : se rendre au domicile de Damodred, découvrir l'identité de ce jeune homme, et si possible, progresser sur l'élucidation de ce qui semble être une disparition de Damodred.

Equipement : Terminal de communication avec l'Institut de Paris (interlocuteur désigné : Emilie Nahan), Pistolet silencieux SIG, et badge d'accès pour un jet privé à direction de Londres.

Rebecca, toujours dans le couloir, relu plusieurs fois le dossier que lui avait remis Emilie. Elle apprit que la secrétaire serait d'ailleurs son contact direct lorsqu'elle se trouverait à Londres. Le dossier précisait également qu'un pistolet silencieux serait à sa disposition, ce qui commençait à attirer la curiosité de la jeune femme, la mission qu'on lui confiait était visiblement dangereuse, comme le confirmait la disparition du dit Damodred, menacé par les Illuminatis.

Les Illuminatis, un nom empli de mystère et de brume qui ne semblait pas attirer la sympathie de la belle blonde, elle venait visiblement entraver certains travaux de la Fondation, c'était pas bon pour les affaires.
En plus de ça, un jeune homme s'étais mis à fouiner dans les affaires de Damodred, les Illuminatis devaient déjà être en train d'essayer de stopper cet homme. Il fallait absolument qu'elle tente de l'intercepter avant eux. En plus de ça, Rebecca sentait que résoudre le mystère de la disparition de Damodred ne serait pas une mince affaire...

Mais bon, la belle au regard d'argent aimait les défis, ça serait parfaitement stimulant ! Et puis elle prendrait un peu l'air, voyagerait dans un jet privé surement très confortable et jouerait les agents secrets, rien de tel pour bien s'amuser !

Elle s'en retourna vers Emilie, faisant quelques pas vers l'encadrement de la porte de son bureau.

- Emilie, excusez moi encore, je ne serai pas très longue, je me mettrai en route tout de suite après, le dossier que vous m'avez remis dit que vous êtes mon contact, vous avez des infos sur mon éventuelle couverture ? Et sur l'endroit où je peux trouver mon matériel aussi...vu que j'ai commencé il y a une heure, je ne suis pas encore très habituée aux couloirs de la Fondation...

Emilie vous reçoit plus chaleureusement que la première fois, il est vrai.

Elle vous explique en détail les différentes procédures : l'accréditation à l'arsenal, la nécessité de prendre un terminal spécial de communication, le fonctionnement des automobiles, la carte bleue professionnelle,... Vous remarquez que l'encadrement des missions consiste finalement à fournir un objectif, et un moyen de communication avec l'Institut de Paris. Les détails vous laissent une grande marge de manoeuvre.

Vous êtes maintenant parée pour aller en mission.